d'un pas tranquille, reveur un peu fou

je m'avance doucement vers vous

qui peut etre un bon ami cherchez

ou nouvel et bel amant esperez

Saurais-je etre celui ci ou celui là

seul l'avenir nous le dira

Ma raison de vivre est de vous faire vibrer

Ô vous,femmes ,quelles qu vous soyez

la psalmodie monastique nocturne est quelque chose qui imprègne pour toujours .

Cette communauté unisexe qui s 'adresse à une entité déclarée « seigneur » est surtout une introspection sur soi-meme un genre d'hermaphrodisme visant à une transformation de soi..

La psalmodie,généralement lente,low,forme un genre d'oscillateur local servant plus à capter qu'à émettre,C'est une onde sonore porteuse qui est sensée porter le message de l'ame.bien plus que capter le message de l'entité dont la définition reste evanescente .

En fait,la relation à l'univers s'ébauche en dehors des perceptions habituelles.La silhouette de trinité rend plus aisé un concept de divinité que celle d'une universalité ou le temps et l'espace sont confondus..

L'acceptation d'etre une parcelle errante d'univers,momentanément ensaché dans un corps humain devient moins fugace .Cette acceptation rend perceptible la notion d'ame,parcelle séquente du corps et immortelle du fait de sa qualité de simple particule.

L'officiant perçoit alors une transformation momentanée de son individualité pour entrer en une première phase de communauté de corps puis d'esprit.

Comment douter,dès lors,qu'un tel discernement ne se fasse qu'en acceptant une scission entre les sexes ,c'est à dire la propension naturelle à créer la vie donc l'enveloppe maintenant l'ame captive .du corps .

C'est là le procédé inverse par lequel le corps commence le processus de vie,d'abord séparer la moitié des genes de l'un puis ensuite de les unir à la moitié des gènes de l'autre alors que,dans ce qui précède je parle plus volontiers d'hermaphrodisme et de communauté unisexe .

Lorsque jécris ce texte,c'est au milieu de la nuit,vers quatre heure du matin,pour la troisème fois le samu vient chercher un voisin qui n'en finit pas de mourir .

Du fond de mon lit,je me souviens qu'étant jeune garçon ,pensionnaire à Saint Nicolas si proche du grans séminaire,nous avions quelquefois obligation d'assister à des matines avec ce genre de liturgies psalmodiées .

L'image d'une mort proche et celle d'une vie spirituelle m'a sans doute inspiré ce texte ,

Ce jour est passionnant ! Pour la premiere fois je vais vous faire ,Mesdames quelques confidences et j'espere recueillir les votres .Rien ne sert d'exalter des sentiments si ce n'est pour les partager .

Mon premier texte est dédié a toutes les femmes qui pense que quelque soit leur age,un amour est encore possible

Le songe d'une nuit d'hiver

Longue sont les nuits ou la méditation s'installe .

Des images passent, apparaissent, disparaissent et reviennent encore

Elles s'animent d'une vie propre ,deviennent exigeantes .

Au hasard,l'une d'elle s'est fixée ,brûlante à mon esprit .

Tu étais sur ta couche,les fesses nues tournées vers ton mari

Qui reposait paisible, après t'avoir consciencieusement labouré.

Bonne épouse soumise et combien agréable. Pourquoi faire un effort ?

En te faisant gémir n'est-ce pas là te combler ?

Et tu couches avec lui ,

Son souffle sur ton épaule

Et tu couches avec lui

Et mon esprit te frôle .

J'ai senti ton bras replié sous ta nuque revenir s'agiter doucement

Et ta main s'approcher de ta bouche ;comme un esprit malin s'empare alors de toi Et c'est ton pouce maintenant que tu suce parfois .Qu ‘inventer comme fantasme pour remplacer ce doigt qui peut-être te rappelle cet amant d'autrefois ou celui –ci encore qui n'est point déclaré mais qui dans tes rêves étranges est déjà arrivé .

Ta bouche s'active lentement dans la chambre si calme . lentement le désir t'envahit et ton autre main, ou peut-être la mienne vient s'insérer, furtive dans ton intime toison.à peine dégagé le capuchon, le bouton délicat s'érige sous tes doigts si habiles, l'index et le pouce saisissent délicatement la source du plaisir branler doucement est un acte délicieux, le prolonger longuement est le meilleur des jeux .Sans trop exacerber ,tu titilles à présent d'un mouvement circulaire cette petite petite bite si fière gonflée par ton émoi et qui veut tant te plaire ,t'amener à l'ultime jouissance pendant que ton pouce si gentiment tété ajoute encore un peu à ta félicité .

Et tu couches avec lui ,

Son souffle sur tes épaules ,

Et tu couches avec lui ,

Mais qui donc te frôle ?

Tes pensées sont parties dans ce songe d'hiver rejoindre bel ami ,ton amant inconnu que tu attends encore et qu'encore tu espères .

Serat-il pour toi un habile pygmalion ou l'amant d'un instant ,des plaisirs ephémères du jardin secret .

Ou encore l'initiateur aux plaisirs défendus ? ce soir encore ,je n'en dirais pas plus .